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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 20:18

IMG00505-20140517-2233.jpg

Exposition Evénements2014-flamme-eternelle.jpg

Il ne s'agit pas de regarder en restant à l'extérieur, mais plutôt d'habiter le lieu créé par les amas de pneus bavards.

 

La déco évolue de jour en jour, l'un ne se substitue pas à l'autre mais participe du phénomène de sédimentation.  En un processus d'accumulation plutôt que de destruction.

Sédimentation et simultanéité, plusieurs voix, dans le même espace temps. Echo et ricoché

Des questions et des langues qui réveillent.

Depuis combien d'années les questions de l'être et du néant, de l'existant, du da-sein, de l'animalité, du sujet  ne se sont-elles  pas présentées à vous ?

Des voix vous les rappellent, portant la parole d'auteurs plus ou moins connus. Si le lecteur découvre les textes en les lisant  et donc les interroge, il ravive leur questionnement. 

 

En quelques semaines, l'espace s'est rempli.IMG00504-20140517-2233.jpg

Il n'est pas encore saturé.

C'est à la fois organique, terriblement intellectuel

et aussi poétique, parfois politique

On ne comprend pas tout,

l'entreprise est titanesque,

On y vient et y revient.

 

Flamme Eternelle

Un projet de Thomas Hirschhorn

+ Julian Eggerickx (lectures convaincantes) + Marcus Steinweg (conférences philosophiques)

+ Manuel Joseph

 

 

lien sur le site de l'exposition du Palais de Tokyo

http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/flamme-eternelle

Jusqu'au 23 juin 2014

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 13:37

Paris, décembre 2012

 

Merci aux déboulonneurs, antipub & Cie

Ils n’aiment pas la pub et moi non plus.

 

Métro brouillard du matin et du soir

Station Iéna, les portes s’ouvrent,

Au sortir de la nuit, les écrans bougent.

Ce matin, une femme en pull over à col roulé

Sexy, brushing blondi et manucure façon années 60carnet bleu

Va et vient du torse et de la chevelure

Distorsion du réel à la sortie du quai.

Inutile de dire qu’elle a moins de quarante ans.

Mais qui est-elle et que veut-elle ?

Je n’en sais rien, son image me gène.

Elle me sort de mes pensées,

Insidieusement,

En interrompt le fil

En toute impunité

Me prive de ces rares instants où mon esprit divague

En toute liberté

 

 Mais que c’est laid !

 

Je ne comprends rien.Esprit vagabond

Qu’est ce qu’on me vante ?

Qu’est ce qu’on me vend ?

Le super  écran lui-même, comme c’est drôle, ça bouge !

Une laine mohair, un shampoing antipelliculaire,

Une prothèse mammaire ou un laxatif ? 

Le mannequin dé-z-humanisé,

Stéréotype livré en  pâture

A un public dénué d’imagination ?

 

 

Ce n’est pas clair !

 

Quel public ?

Hommes et femmes des galères du matin.

Parfumés, pomponnés ou sentant la crasse et la sueur.

Humanité malmenée dans les métros bondés,

Les rames en rade, avarie matériel, malaise voyageur,

Accident, ligne treize perturbée, trafic interrompu.

Coincés dans le tunnel, nous allons tous vers le même but :

Notre labeur journalier, notre pitance au quotidien.

L’indispensable, le nécessaire et le superflu,

Tentant de préserver au court de nos migrations

Notre monde personnel, un fragment de rêve, le regard de l’aimé, les projets du soir

 

Mais cette femme que nous veut-elle ?

Et pourquoi toute cette peine.

Une laine mohair,

Un shampoing antipelliculaire,

Une prothèse mammaire

Ou un laxatif ?

Ce n’est vraiment pas clair.

 

 

Nous sommes là, mobilisés, actifs impatients,

Passifs dépossédés quant à la finalité de notre travail.

Des consommateurs con-cons ? Mon cul !

Mon cul de femme de cinquante ans, se révolte tout autant

Que mes fesses de jeunesse de vingt ans.

Et ma tête aussi.

Objet de convoitise consumériste ?

crier toujours

Va te faire foutre.

Objet - image – jamais !

Intelligence dévoyée, esprit manipulé

Tant d’énergie et de souffrance pour si peu.

Une laine mohair,

Un shampoing antipelliculaire,

Une prothèse mammaire

Ou un laxatif ?

Ce n’est pas clair ! du tout !

 

La pub ce n’est pas drôle, c’est même nocif.

Certains en rient, mais ils ont tort.

Comme tous les autres, la pub les entube,

Brutale et féroce pour tous ceux qu’elle séduit

Et qui jamais ne toucheront la femme blonde, 

Les bannis de la grande fête de la consommation,

Les sans permis de dépenser au portefeuille plat.

La pub fiction n’est pas drôle et n’est pas gratuite,

Elle nous coûte même très cher

Puisqu’elle est capable de conditionner nos comportements et nos désirs

 

Pourquoi devrions-nous  accepter l’intolérable ?

 

O voleurs ! O voleurs !

Publicitaires : vendeurs de leurres !

A bas les arnaqueurs !

distortiondistortion

 

Il est interdit de nous prescrire nos rêves.

Nous sommes nombreux à le penser,

A utiliser sur nos ordinateurs,

Les logiciels bloqueurs de pub,

Merci aux concepteurs

 

Mais dans l’espace public, nous sommes à découvert,

Nul recours, au secours !

 

Alors quand quelques–uns,

Dès potron minet,

S’arment de leurs pinceaux  pour barbouiller les sacro saints panneaux

Classiques ou LCD, je dis qu’ils ont raison et je leur dis merci.

Ces petits malins, sortant de la résistance passive,

Font acte de civisme en surlignant

Souvent avec humour, poil aux dents

Et talent, prends ça dans les dents,

Ce qui dégrade notre environnement visuel et mental

Otez quelques boulons, avant que nous ne partions au boulot,

Dessinez poils et dents creuses aux tops modèles 

Qui nous pourrissent la vie,

Graffitez en grosses lettres

Bien lisibles

Cette vérité première qu’est notre refus commun

De la publicité

NON A LA PUB !

Et merci aux Déboulonneurs, Antipub & Cie

 

Quelques sites d’expression antipub

 

http://www.bap.propagande.org/

 

http://www.deboulonneurs.org/article639.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 20:38
La créativité, c'est quoi ?

La créativité, c'est quoi ?

la kréativité ckoi ?

 

un trait sur la page blanche.

Il n'y avait rien et soudain un espace

Autour du trait des zones 

Vide et plein,

Ombre et lumière.

2013-11-1-la-crea-ckoi.jpg

 

La page se dynamise.

 

 

Un point

Un trait

c'est tout

 

 

 

 

 

 

  •  

 
                                     

 

c'est tout 

 

Toute la difficulté réside dans la volonté de créer quelque chose (une œuvre peut-être) de définitif. Etre animé d'une telle volonté, c'est à coup sûr s'exposer à l'angoisse devant la feuille blanche.

Pensons au dessin par exemple. C'est dans le désir de tracer des traits et le plaisir de voir progressivement l'idée prendre forme et se préciser, dans le désir donc et dans le plaisir de l'instant vécu que réside la vérité de la création. Le dessin réalisé n'en est que la trace.

Quand Picasso dit « Je ne cherche pas, je trouve. », il lance une boutade pleine de sens. Il fait allusion au fait que celui qui crée agit sans objectif prédéfini, sans connaître par avance le résultat. Parce qu'un trait en appelle un autre, une couleur, une profondeur. La satisfaction devant le dessin réalisé vient en partie de la surprise qu'il suscite chez son auteur qui n'a en effet pas cherché mais trouvé.

Cela ne signifie pas que le dessinateur ne sait pas ce qu'il fait. Mais s'il sait ce que doit être le résultat obtenu, une fois tous les traits posés, toutes les couleurs, ombres …, avant même de commencer son travail, alors il ne fait qu'exécuter et est très loin du processus de création.

Les séries que l'on trouve dans les cartons des artistes témoignent dans leurs variations de ce que l'idée est multiforme, c-à-d qu'elle peut naître du trait, évoluer avec lui, et que le trait peut tourner autour de l'idée et l'aborder sous divers angles.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 10:00

Pâques est passé, vent sur Paris, temps mitigé, plutöt frais.


L'air marin s'engouffre dans les rues de la capitale.


 

MARINE AU FOulard

 

 

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 22:57

La pensée a-t-elle un sexe ?

 

 

Je me pose cette question po06 guimet 5 copieur la première fois, après avoir écrit dans ce blog un article à la première personne et au masculin alors que je suis une femme ( Journal intime et blog, liberté et auto-censure ).  Que modifie l'utilisation du féminin dans un texte de caractère général; dans sa rédaction  et dans sa réception ?

 

Au cours de ma formation scolaire puis universitaire dans les années 70 et 80 , la première personne du singulier était absente des textes que je lisais comme de ceux que je rédigeais, à l'exception des textes de fiction ou des textes poétiques. L'apprentissage de l'art de la dissertation consistait à devenir expert dans le maniement des formules permettant d'éviter le "je" remplacé par le "nous" pompeux de la formule  "dans un premier temps, nous nous intéresserons à..." auquel peut être substitué le guère plus brillant  "...cet exposé présentera ...". Un peu comme si l'écart entre celui qui expose et celui qui écoute devait être aboli, comme si la subjectivité devait être gommée, comme si la pensée était  universelle et sans sexe. (l'utilisation faite du démonstratif celui vient heureusement étayer mon affirmation, n'est ce pas ? Dois-je remplacer celui par "la personne" ?)

 

Au cours de cet apprentissage, je ne me suis pas posé de questions. Mon esprit était pur esprit, c'est-à-dire asexué ou neutre et je partais du principe que la langue française ne disposant pas du neutre, mais seulement du masculin et du féminin, le masculin joue bien souvent le rôle d'un neutre. Le "nous" dont les extensions s'accordent au masculin peut inclure selon le contexte des hommes et des femmes comme dans la phrase : "Nous nous sommes couchés tard hier et aujourd'hui nous sommes fatigués." 

 

Partant toujours de la neutralité agrégative du masculin, je ne me sentais pas exclue du discours rédigé au masculin et je ne soutenais pas le combat des femmes qui souhaitaient  imposer des formes féminines à des noms de métier habituellement masculins : auteur, peintre, metteur en scène, conducteur, chauffeur ....médecin, professeur.  A mes yeux un conducteur de bus, c'est indifféremment un homme ou une femme, par contre on peut être bon conducteur ou bonne conductrice, comme un professeur d'anglais peut être homme ou femme, bon ou mauvais.

 

Alors pourquoi écrivant un article sur les différences entre  journal intime et blog  en suis-je arrivée à me poser la question ? Le fait d'être un homme ou une femme modifie-t-il le sens de ce que j'écris ? Pour moi ? Pour le lecteur ? 

 

Le sujet de l'article  Journal intime et blog, liberté et auto-censure   s'adresse aussi bien aux hommes qu'aux femmes. C'est aussi le cas du sujet traité aujourd'hui.  

 

Exposant quelques réflexions personnelles mais d'ordre général, j'ai retrouvé le réflexe de l'écriture asexuée exerçant ainsi une espèce d'auto-censure (si je pense, je ne suis pas une femme ou si j'écris au féminin, je n'aurai pas de lecteurs hommes) et constate qu'il y a du chemin à parcourir pour que le discours des femmes soit aussi audible que celui des hommes.   .

 

Je vous propose trois pistes de recherche : "Français, Françaises : évolution de l'usage de cette apostrophe dans le discours politique ; analyse du discours des candidates féminines à la Présidence (usage du je et du nous)  et réécriture des Méditations de Descartes au féminin.  Qu'est-ce que ça donne?  Affaire à suivre.

 

 

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 21:27

C'est pas toujours réussi mais j'aime bien dessiner. Ca permet de se concentrer.

 

Parfois le résultat me réjouit, je trouve que c'est assez proche de ce que j'ai cherché à retrouver ou à saisir, d'autres fois je suis déconcertée par ce qui ressort de mes gribouillages.

 

Quand mes dessins deviennent trop sinistres, j'arrête pendant un moment, ça ne me plait pas vraiment.

 

J'ai pensé à exposer. J'aurais pu le faire dans un restaurant par exemple, j'en avais l'opportunité. J'ai renoncé à l'idée pour deux raisons : l'investissement nécessaire pour transformer mes images en oeuvres à accrocher au mur ; le fait que je ne souhaite pas indisposer les dîneurs par des images qui ne seraient pas de leur goût.

 

Je n'ai pas l'intention de mettre les gens à table mal à l'aise. Ci-dessous une image face à laquelle je n'ai pas envie de manger

 

tete-fusain-2.jpg

 

 

 

Non, non, ce n'est pas si grave que cela, je suis contente l'image existe; sinon je ne la montrerais pas. Elle est juste sinistre. Elle n'est pas faite pour être présentée dans un restaurant ; c'est tout.

 

A côté des images sinistres, il peut y avoir des images mimi.  Souvent dans les images mimi il y a des animaux et un lien fort avec l'enfance comme ci-dessous. Là on peut rester en face pour manger; c'est assez joli. J'avais envie de me changer les idées.

 

 

 

enfance 1

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 19:22

Le journal intime permet de garder une trace de sa propre évolution, de mettre certaines idées au clair, de développer des réflexions que l'on ne souhaite pas partager avec d'autres. Mon histoire personnelle ne regarde que moi, n'intéresse que moi, n'a aucune vocation à devenir publique. Lorsque j'ai besoin de réfléchir et de mettre à distance des événements de mon vécu, je prends un stylo et j'écris. Je rature et reformule, je fais une pause, relis, corrige quelques fautes d'orthographe et passe à autre chose. Ce que j'ai pensé est consigné, à ma disposition pour les jours où je me perds de vue. Lorsque j'essaie de comprendre ce que je deviens, je reprends mon journal intime et le consulte. Je ne réécris dans mon journal intime que lorsque surviennent des événements dans mon existence qui me dépasse081 nous sommes lant ou face auxquels mes réactions ne sont pas spontanées.  Le journal intime est un endroit de libre expression à usage totalement personnel.

 

Ecrire pour un blog, c'est faire une autre expérience. C'est proposer mes réflexions à d'autres, à l'aveugle, sans savoir qui va lire. Ce qui m'entraine à choisir  des sujets qui peuvent intéresser des lecteurs potentiels et aussi à censurer ma liberté d'expression car ne sachant pas devant qui j'expose ma pensée, mieux vaut être prudent et extrêmement précis pour éviter les erreurs d'interprétation. Je sais que sur un blog, je ne peux énoncer sans précaution, ni mes opinions politiques, ni mon point de vue sur les évolutions des moeurs et des pratiques religieuses, sexuelles..., pas plus que sur mon lieu de travail, tout en vivant dans un Etat où la liberté d'expression est protégée. L'écriture se fait prudente, et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le blog apparaît comme le lieu de l'apprentissage de l'auto-censure, alors même qu'il est présenté généralement comme le lieu de tous les possibles. Le blogueur est seul face à son lecteur et ne bénéficie pas de la protection que pourrait lui apporter un éditeur puisqu'il est son propre éditeur.

 

 

 

 

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 03:17

 

La période est à la rigueur, à   l'économie de moyens. 

 

Manque de temps.

 

Manque de place.

 

Les dessins sont de très petits formats, réalisés en un rien de temps.

 

Ils naissent d' un désir d'abstraction et correspondent à des moments de concentration absolue.

 

Ils sont mes passeurs de monde.                  

chapeau mauve  traits humains V1

 

.

 

masque-japon-4.jpg

 

 

      

e=image

uki=flottant

yo = monde

 

ukiyo-e

=

image du monde flottant

 

 

"Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier dans la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d'érable, ne pas se laisser abattre par la pauvreté et ne pas la laisser transparaître sur son visage, mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c'est ce qui s'appelle ukiyo-e"

 

Contes du monde flottant

Asai Ryoi,  circa  1665, Japon 

 

 

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 01:03

 

11 pigeon vole 12 oiseau bleu
   

Tenant entre mes mains une toile sur laquelle était reproduite une image numérique, je me suis entendue formuler de façon péremptoire :

"si on change de support, il faut changer d'oeuvre".

Une manière de dire que comme en littérature, le fond et la forme ne font qu'un, en art, il n'existe pas de support de l'oeuvre, mais un tout.  Lorsque vous regardez à l'écran une image conçue à l'écran, c'est une oeuvre très proche de l'originale qui s'offre à vous. Je ne vous garantis pas que vous regardez l'oeuvre originale, parce que chaque écran est paramétré différemment et que les logiciels qui compressent les images pour les rendre accessibles à tous les modifient quelque peu, mais il est certain que la lumière qui a guidé l'oeil dans les recherches de couleurs, de composition ne se trouve nulle part ailleurs. 

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 23:47

   Il était beau mon légionnaire, il sentait bon le sable chaud.

Il disait d'une voix pleine de mâle séduction,

Au timbre un tantinet autoritaire :

« Il est interdit de photographier un militaire

Dans l'exercice de ses fonctions. »

Moi, ce dimanche à la Gare de l'Est,

J’voyais  pas trop pourquoi il était là,

Ses fonctions, ses attributions, et tout le reste,
Ca me passait par dessus la tête,
J'attendais ma fille qui revenait du Luxembourg

En prenant de chouettes photos

legionnaire-masque-bis.jpg

Si jamais il avait voulu l’utiliser, sa jolie mitraillette,

A l’arrivée du train en provenance du Luxembourg

C’est là qu’il aurait fait chaud.

Il était beau mon légionnaire,

Qui voulait pas que je le prenne en photo,

Mais faut pas rigoler, la Gare de l’Est,

C’est pas le champ de tir, 

C’est pas là qu’il faut jouer avec des mitraillettes.

Pour tout dire, ses fonctions,

Ce dimanche à la Gare de l’Est,

Et pourtant j’manque pas d’imagination,

A part  faire chier le monde,

A part terroriser le badeau,

Avec un attirail à vous donner des frissons dans l’ dos,

J’vois pas trop ce que ça pouvait être.


 

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